Accompagner les émotions en entreprises

Parce que sans connaissance de soi (émotionnelle, comportementale), sans communication claire, définie, factuelle et objective, le travail d'équipe ou les échanges inter-services peuvent perdre des informations, de la compréhension et voir même finir en cours d'école parfois. Vous perdez en bien être pour vous et vos collaborateurs. Vous laissez s'installer des situations conflictuelles, des ambiances délétères voir du turnover et vous y perdez en productivité, en pragmatisme et toute la neutralité de ce que devrait être l'espace professionnel. Tous ensemble pour les objectifs de l'entreprise mais aussi tous uniques et tous là pour des raisons personnelles différentes. Comment créer, souder les liens humains pour avancer ensemble ? Améliorer les rapports et la qualité de vie au travail ?

J'interviens, par l'intermédiaire de la Clinique du travail, sous forme de conférences et d'ateliers pour rendre à chacun sa responsabilité au niveau langage, façon de penser et comportement. Être responsable de soi, c'est savoir quoi se donner et ce que l'on donne aux autres. Mieux comprendre ce que l'on attend de nous et ceux que l'on peut apporter aux autres.

Dans la communication, les mots représentent que 7 % de la communication et 93 % est non verbale (le ton, le rythme, les gestes, la respiration …)

Dans les échanges, il y a
– Nos actions envers les autres
– Nos croyances sur nous même
– Les croyances des autres sur nous
– Les actions des autres envers nous

Parce que nos fonctionnements sont aussi uniques que chaque individu, nous avons tous un état émotionnel qui influence notre comportement en fonction de notre façon de penser, qui se traduit dans notre communication.

Parce que quand on dit :

– « tu m'énerves » cela veut dire en fait
– « je m'énerve, car tu ne corresponds pas à ce que j'attendais à ce moment et que j'en suis frustré »

Notre imaginaire remplit les omissions du langage. On croit savoir ce que l'autre pense, on présuppose, on généralise, on s’appuie sur des dires, des façons de penser et non des faits.
Qui est « on » ? Qu'est-ce que « ça » ?
« Il est le plus motivé », mais plus motivé que qui ?
« Il sait que je suis débordée », comment savez vous qu'il sait ?
« c'est toujours la même chose », Toujours ?
« Je veux être respecté », de quelle manière voulez vous être respecté ?
Tous ces mots sont des façons de penser, qui traduisent ou influencent cet état émotionnel interne propre à chacun au moment M. Et comment allons nous extérioriser, par notre comportement externe, allons nous Réagir ou répondre ?

Dans le monde de la performance, du contrôle de soi et de son image, ne pas porter attention à ses émotions nous amènera à l'implosion ou l'explosion. Je pose la neutralité du factuel pour passer d'un comportement automatique impulsif aux possibilités qui s'offrent à nous. Être dans l'acceptation et non dans la résignation « Est-ce que c'est une réponse qui vient de moi, ou une réaction qui vient de la pression qu'on exerce sur moi » (Christophe André) L'élément qui mène le mieux un système est celui qui dispose de la plus grande variabilité comportementale. En plus de cette compréhension, j'apporte des solutions simples pour faire prendre ce temps nécessaire à la prise de recul, qui permet de ramener les interactions au niveau où elles doivent se trouver. C'est de notre responsabilité que de se faire comprendre des autres, car la réponse que nous obtenons est aussi le résultat du comportement que nous mettons en œuvre