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ChroniquesPublié le 12 avril 2022

Jobbeur/jobbeuse : quésaco ? Chronique Radio Balises Marianne POULAIN 12 avril 2022

Alors de quoi parle-t-on ? Vous savez ce que c’est ? Est-ce un nouveau mot pour vous ? Jobbeur/jobbeuse/jobbing : quésaco ? Vous en êtes où sur le sujet Emmanuel ?
Marianne POULAIN Coach certifiée -Ma coach.bzh

Définition

"Bon encore des anglicismes…Désolée. Mais bon.

Jobbeur/jobbeuse est celui qui fait des petit(s) boulot(s). C’est un terme apparu aux États-Unis, il y a pas mal d’années maintenant surtout pour raisons économiques. C’est l’exemple : des retraités qui pour compléter leur pension justement, mettent vos courses dans des sachets à la caisse des magasins.

Il y a aussi, maintenant le jobbing qui signifie petits boulots en tant que tel : c’est une nouvelle façon de travailler/de contracter : c’est le fait de proposer des services entre particuliers et du travail à la mission. Cela s’adresse à un public très large : de l’étudiant au retraité, en passant par le salarié ou l’auto-entrepreneur, et permet la mise en relation de personnes disponibles rapidement pour répondre à une demande de mission (souvent d’appoint), moyennant rémunération, à la tâche ou à l’heure.
Ça c’est la version d’origine qui vient des Etats-Unis ou la version plus moderne notamment car il existe de plus en plus de plate-formes de mises en relation pour contracter ainsi.

Mais moi je veux mettre l’accent ou ce qui fait la spécificité de certains de mes accompagnements en tant que coach, c’est que l’on voit de plus en plus apparaître des jobbeurs et jobbeuses qui font vraiment le choix de peut-être gagner moins, travailler moins mais étant en quelque sorte leur propre employeur pour gagner en qualité de vie. C’est aussi le principe adopter par des personnes pour vivre ou continuer une passion, en attendant que le métier passion se développe.
Et en définitive, on voit bien que c’est l’équilibre de vie/le bonheur/l’indépendance/la liberté qui sont les moteurs de ce choix de cette nouvelle identité professionnelle. Car oui, on peut parler d’une nouvelle identité professionnelle.
Et so what ? Et alors donc ? Qu’est-ce que cela implique ? Surtout en termes d’accompagnement professionnel comme ce que vous pouvez proposer. Qu’est-ce qui est intéressant en fait ?

Problématiques soulevées propres à cette caractéristique professionnelle

Eh bien comme je l’ai dit puisque l’on parle de nouvelle identité professionnelle justement c’est accompagner cette identité professionnelle car cela peut poser la question de qui je suis, où je suis dans le sens du lien à l’entreprise, lien dans l’équipe, équilibre de vie pro/perso. Mais aussi la question de la gestion du temps. Il ne faut pas s’y perdre (en termes de temps passé à « plein » de métiers ou activités) et se perdre (en termes d’identité).

C’est un choix qui demande rigueur, compétences, savoir-faire, savoir-être : disponibilité/réactivité/sollicitation/ savoir dire non donc. Sinon, il y a risque de burn-out.

Alors l’essentiel dans tout ça, si le fait de devenir jobbeur/jobbeuse est un choix de vie fondamental c’est de ne pas perdre le SENS/le POUR QUOI (en 2 mots) de ce choix-de cette façon de fonctionner professionnellement.
Enfin, petite aparté sur le « rester libre/indépendant » jusqu’à quel point avec la prolifération de plate-formes comme je le disais avant ou le principe des hubbers par exemple. Eh bien, le jobbeur reste normalement indépendant au maximum. Sinon, comment répondre à cette problématique : eh bien, là c’est encore la question du SENS mais aussi des VALEURS auxquelles chacun aspire ou veut vivre. Vaste sujet.
Effectivement, vaste sujet. Eh bien justement, pour prendre encore plus de hauteur, on peut même se demander si c’est un phénomène de mode ou un phénomène de société ?

Clôture/ Pour aller plus loin : phénomène de mode ou de société ?

Oui ce sont effectivement des questions que l’on peut se poser si l’on veut aller plus loin : philosophiquement et sociétalement/sociologiquement voire politiquement.

Équilibre de vie, passion, loisirs, bien-vivre ont tendance à primer de plus en plus dans notre société… Ou, est-ce une réponse de la génération 2.0 pour faire face à la crise, à la rareté des ressources, à la pollution, au chômage et à la baisse du pouvoir d’achat.

En gros, est-ce un phénomène ponctuel ou amener à s’ancrer ? Phénomème de mode ou de société comme vous le disiez.

J’ai tendance à croire que vu les valeurs de notre société et ses tendances liées à l’écologie et à l’économique, que ce soit, peu importe les raisons, un phénomène qui va, de toute façon, se développer encore et s’installer. "

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