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ChroniquesPublié le 10 septembre 2024

Reprendre le travail, et si on changeait son point de vue ? Floriane CAREME Chronique Radio Balises 10 septembre

Et si on recommençait dans la douceur du mois de septembre par parler de ce que veut dire le mot « travail » ? Car septembre, c’est le mois où on « redémarre » le travail après une pause, plus ou moins longue selon.
Floriane CAREME

Consultante en bilan de compétences

Fondatrice de la Clinique du travail

Chronique en écoute sur https://radiobalises.com/station/travail-partage-et-sens/

Définir le mot travail

J’ai longtemps cru que le mot travail venait de TRIPALIUM, un instrument de torture. Ca me semblait presque normal, le travail n’étant pas toujours source de joie…

Et puis on utilise souvent cette belle expression « il faut travailler pour vivre »… oups je ne vais pas faire un cours de sémantique, personne ne va être intéressé. Mais bon quand même « il faut » ça n’a rien de « choisit » ; de « décidé »…

Alors si on débute ainsi nos représentations entre la torture et l’obligation on est mal parti… sauf que moi j’ai choisi de créer la Clinique du travail pour parler du travail et pas que dans ses problèmes et difficultés, mais pour accompagner le sens, donner sa place au travail dans nos vies donc les « il faut » et « la torture » ce n’est pas vraiment mon axe.

selon le Larousse « c’est une activité de l’homme appliqué à la production, à la création, à l’entretien de quelque chose » .

J’aime bien l’idée que le travail soit lié au mot création… on pourrait même aller plus loin et se dire que créer est un travail. Que l’on soit dans le registre manuel ou intellectuel. Créer un tableau excel, créer une chronique, créer une table, créer un œuvre d’art..

Dans mes accompagnements en bilans de compétences, j’aime bien dire que je ne vends pas du rêve, que définir un métier, une orientation doit être lié à une réalité : mais en fait, cela n’empêche pas de penser, d’imaginer, de poser ses rêves et ses envies car elles serviront de bases pour accompagner sa réflexion.

Et son évolution

Du coup si on revient à l’analyse étymologique du mot « travail » : l’origine « tripalium » a été infirmé au profit du mot latin « trabs » qui est une poutre, qui a donné « trave » : entraver et « trabajar » en espagnol qui est en fait un passage, une transition, un but.
Le travail donc peut être vu comme une transition, un but, vers quelque chose : vers les vacances par exemple !

Voilà une belle perspective !

Mais ce que j’avais envie de vous souffler aujourd’hui c’est qu’aller travailler, quand on y donne ce sens de transition, de but peut être perçu complétement différemment d’un quotidien lourd, rébarbatif, « de torture ». Il peut être vu comme avec le prisme du changement, de l’évolution, de la mission. Vous me suivez ?

Voir son travail comme un parcours à définir, pour moins le subir en quelque sorte. Cela demande de faire quelques pas de côté, d’analyser sa pénibilité, de définir ses envies mais ça peut valoir le coup de s’y pencher en ce début d’année.

Les deux points clefs?

-Voir le travail comme évolutif, et non comme définitif et vous sentir acteur de son évolution.

-S’ autoriser à buller au travail pour être créatif, vous n’en serez que plus productif ! (attention l’abus des bulles est dangereux pour la santé. vous le savez…).

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